de | 27 novembre 2017
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                                                 Bruxelles, le 27.11.2017-D/129

SAVE EUROPE PRESENT A LA MANIFESTATION CONTRE

LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES LE WEEK END DERNIER

38 femmes tuées en 2017: une manifestation contre les violences machistes s’est déroulée ce samedi 25 novembre à Bruxelles et Save Europe s’y est associé.

Huit plaintes par jour. Une femme sur sept victime de violences de la part de son partenaire. Déjà, au minimum, 38 femmes tuées en Belgique en 2017. Tuées parce qu’elles sont des femmes. Principalement dans un cadre de violences conjugales.

Les associations relèvent les manques d’implication au niveau policier, judiciaire et politique, responsables de la répétition régulière de ces drames sexistes au sein de la société.

Or, il existe des mesures à prendre. Save Europe a rencontré tous les acteurs du secteur : associations de victimes, police, justice, service de prise en charge des auteurs de violences, organisations féministes, Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Le 14 mars 2016, la Belgique a ratifié la convention d’Istanbul, sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Celle-ci met l’accent sur quatre axes : la prévention, la protection des victimes, la poursuite des auteurs et les politiques intégrées (à savoir les questions de genre). La Belgique sera évaluée en 2018 sur la façon dont elle ratifie cette convention.

Les femmes victimes de violences conjugales (qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles) ont peur, ont honte, se sentent coupables et seules. Ces sentiments sont tout à fait normaux. Ce qui ne l’est pas, c’est la situation dans laquelle elles se trouvent. Rien ne justifie la violence.

Des conséquences psychologiques

Les femmes vivent des situations émotives gravement perturbantes, provoquant une série de répercussions :

– La perte de l’estime de soi;

– Une disparition de la capacité à se positionner, à décider;

Une ambivalence vis-à-vis de l’agresseur : de l’amour et de l’agressivité, de l’espoir et la sensation que plus rien n’est possible, de l’affection et de la terreur…;

– Des pressions de l’entourage qui culpabilisent la femme : on lui reproche de ne pas partir, lui fait des demandes irréalistes : « tu n’as qu’à… », « il faut que tu fasses… »

– du devenir des enfants.

La peur des conséquences du départ : économiques, sociales, affectives, familiales, professionnelles…

– L’isolement et l’absence d’appuis : amicaux / familiaux, juridiques, sociaux.

 

Et pour vous, comment cela se passe-t-il?

 

Executive Committee – BXL:  Castel Yves –  Dalmasso Raffaele – Dricot-Daniele Luigia – Karafillakis Stavros – Kedra Aleksander –   Parmentier Marc – Wauthier Patricia

Contact Ispra: – Djafri Pascal – Marco Mirabella – Adrian Manzaneda Arteaga – Robert Savorgnani

Contact Luxembourg: Sbai Nourredin 

Contact Agencies: Canelas Maria – Leborgne Astrid

 

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Save Europe, Brussels, Ispra & Séville, Luxembourg

 

 

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